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Mont-Louis




. Description      . Photos      . Situation et accès      . Patrimoine      . Histoire      . Etymologie      . Héraldique

Mont-Louis est une ville intéressante par bien des aspects. Tout d'abord, elle est relativement récente (créé de toute pièce par Vauban) et elle a été construite en tant que forteresse, donc toutes les habitations ont le charme des vielles pierres. Ensuite, elle a pas mal d'activité à voir et enfin elle représente la porte d'entrée de la Cerdagne, bien qu'elle soit toujours en Conflent.

La ville elle-même est agréable à visiter, mais elle est beaucoup trop petite pour être un but de balade à la journée. Eventuellement à la demi-journée, oui, mais guère plus, à moins de vouloir faire des promenades dans les environs. Elle est bien entretenue, et l'aspect forteresse a été correctement mis en valeur. Elle dispose d'une aire de jeu pour les enfants, et de quelques petits commerces touristiques ou d'usage courant.

Mont-Louis étant une forteresse, sa principale source d'intérêt sont les remparts de la ville, dont vous pouvez faire le tour de l'intérieur comme de l'extérieur. Mais ce n'est pas tout ! A l'office du tourisme, on vous proposera de voir le puits des forçats, et surtout le four solaire, qui sont tous les deux à voir au sein des remparts. Sur le parvis de l'église, remarquez également le monument servant de tombe au général Dagobert, figure emblématique de la lutte française contre l'envahisseur espagnol en 1793.




Situation et accès

Mont-Louis est la première ville que l'on trouve en altitude, en montant en Cerdagne. Elle se trouve en Haut-Conflent. Elle se remarque plus que les autres pour plusieurs raisons, à commencer par son apparence de forteresse militaire, mais c'est aussi parce que c'est la première ville en altitude, toutes les autres sont bien plus bas dans la vallée, la dernière étant Fontpédrouse. Les suivantes sont à la même altitude, avant que la route ne descende en Cerdagne.

Pour s'y rendre il suffit de suivre, au départ de Perpignan, la route Prades / Andorre, la Nationale 116. Une fois à Prades, poursuivez vers l'Andorre. Vous ne pouvez pas la rater, elle est imposante, juste après Fedges. C'est aussi un noeud routier : La Nationale la traverse, en direction Perpignan-Andorre, mais c'est aussi de la que part la route menant au Capcir et ses stations de ski (Les Angles, La Quillane, Formiguères, etc.) et vers le Cambre d'Aze. (Eyne, St Pierre-dels-Forcats)

Carte des communes

Coordonnées GPS : 2.1220187310 N, 42.5084987200 E.


Patrimoine, curiosités à voir sur place

Mont-Louis a la chance de posséder encore un très beau patrimoine. Mis à part la citadelle, que l'on ne peut pas visiter bien-sûr, la vieille ville vaut le coup d'œil, ainsi que sa très belle église. Il ne faut pas rater non plus deux éléments importants : le four solaire de Mont-Louis, et son puits des forçats.

Il y a aussi le hameau d'Ovansa, qui correspond au village initial, avant la construction de la citadelle.


L'église Saint-Louis

L'église paroissiale Saint-Louis de Mont-Louis
L'église Saint-Louis

L'église Saint-Louis de Mont-Louis est évidemment une construction récente, elle date que du XVIIIe siècle. C'est une église massive, en granit, monolithique dont la façade austère contraste avec l'intérieur baroque.


La citadelle

La citadelle de Mont-Louis
La citadelle

Mont-Louis est une construction ex-nihilo, mais la ville a été construite en deux parties : Une partie haute destinée à l'armée, et une partie basse pour la population. De nos jours cette séparation existe toujorus puisque la citadelle proprement dite appartient à l'armée et n'est donc pas visitable.


Le puits des forçats

Le puits des forçats de Mont-Louis
Le puits des forçats

Le puits des forçats est une curiosité de l'ingénierie militaire du XVIIe siècle. C'est un système de récupération de l'eau potable. Il se trouve dans la forteresse de Mont-Louis, dans la partie visitable. Egalement appelé roue d'écureuil, il est composé d'une énorme roue que l'on devait faire tourner pour enclencher un système de poulies, le but final étant de faire remonter un énorme seau d'eau au niveau du sol. Vu qu'il s'agit d'une roue d'écureuil, il fallait entrer dans la roue pour la faire tourner (à la façon des hamsters dans leurs cages)

En savoir plus sur le puits des forçats.


Le four solaire

Le four solaire de Mont-Louis
Le four solaire

Le four solaire de Mont-Louis a été construit durant la première moitié du XXe siècle, il a servi aux premières expérimentations modernes pour l'utilisation de l'énergie solaire dans ce territoire qui n'en manque pas. Il est composé d'un grand miroir plat qui renvoit voir un miroir concave concentrant les rayons en un point unique.

Ce four solaire se visite.


L'ancien village d'Ovansa

Ovansa, sur le territoire de Mont-Louis.
Ovansa

Ovansa est le nom d'un ancien village sur lequel fut bâti la citadelle. Exactement il se trouve sur le territoire de La Cabanasse, mais en pratique, Ovansa était juste un peu en contrebas de la citadelle, sous l'actuel hôtel cerdan. Historiquement, le lieu est mentionné en 965 sous le nom de "Vilar de la Perche", un Vilar étant un groupement de grosses fermes, mais sans paroisse (elles étaient rattachée à Saint Pierre). Ce lieu ne grandit pas au fil des ans, on en a peu de traces. Il était surveillé par une tour de garde, "la Casteillane".

En 1540 on trouve la trace d'un moulin appartenant à Barthélémy Blanque, mais sous la seigneurie de Jean de Foix, un frère du comte de Foix.

En savoir plus sur le Ovansa.



Histoire

L'histoire de Mont-Louis est très récente. Basée sur l'ancien village d'Ovança qui a disparu de nos jours, la ville s 'est développée autour de la citadelle. Voici comme s'est monté Mont-Louis.


Le Choix du Site

C'est le tracé de la nouvelle frontière franco-espagnole suite au traité de 1659 qui incite Louis XIV à organiser la défense du Sud. Sébastien Le Preste de Vauban est nommé le 4 janvier 1678 commissaire général des fortifications. Il est chargé par le roi Louis XIV de fortifier la frontière française. Après son premier voyage en Roussillon en 1669 Vauban revient 10 ans plus tard et choisit l'emplacement de Bellegarde, Amélie les bains, Prades, Villefranche. Il parcourt ensuite la Cerdagne où une place forte est indispensable pour contrôler la ville de Puigcerda, l'accès en Ariège et vers Perpignan. Six emplacements sont examinés et cinq en sont exclus.

  • Le tertre de la plain de Medes au dessus de Puigcerda : Sans eau, commandé par les hauteurs environnantes et sous les canons de Puigcerda.
  • La vallée de Carol : Peu peuplée et pauvre.
  • Les hauteurs nord de Saillagouse : Trop petites et commandées par des monts plus élevés.
  • La région du col de la Perche : Sans eau et ne permettant pas d'être maître des défilés (Vallée de la Têt et du Capcir)
  • La Llagonne : Trop enneigée dominée alentour, trop éloignée de la Têt et de la Cerdagne.

Vauban trouve alors la situation idéale au dessus du Villard d'Ovança (il n'en reste aujourd'hui que la ruine d'une tour) le site choisi abritera dès lors la nouvelle forteresse : Mont Louis.

Selon Vauban,

Les rochers, torrents environnants, les mouillères, les fontaines du col de la perche en formant des fossés naturels d'autant mieux que ces rivières étreignent des pièces de rocher gros comme des carrosses". De plus la place Mont-Louis situé juste à proximité du Villard d'Ovança aura l'avantage d'avoir la main d'œuvre, pacage, moulins, bois et cultures à proximité. "De toutes les places que j'ay vue qui sont en assez belle quantité je n'en connais point dont la circonvolution soit si difficile ni moins praticable".

La Construction de la ville

Après avoir choisi le site, Vauban trace les plans d'une citadelle divisée en trois parties.

  • La citadelle : occupée aujourd'hui par le Centre National d'Entraînement Commando.
  • La ville haute : Zone civile de nos jours, elle devait abriter les logements de la petite bourgeoisie, artisans, gens de métiers, et les casernes d'infanterie.
  • La ville basse : Non réalisée elle aurait du s'étendre sur l'actuelle RN116 il y aurait eu les vivandiers, les magasins à fourrage et les écuries.

C'est le 2 mai 1679 que Vauban rédige et expédie l'instruction générale du projet, ce document organise le travail, les devis des travaux prévus, le nombre et le type d'outils à réaliser... En même temps est préparé un camp pour 1800 à 2000 hommes de pieds qui effectueront les travaux de terrassements. Au final dans la partie militaire seront réalisés la chapelle, l'arsenal, 2 magasins à poudre, la maison du lieutenant du roi. Il manquera à Mont-Louis la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue au milieu de la place. Le devis total pour la construction des 3 zones est de 260 898 livres. Le 25 février 1679 le roi apporte protection et droit de franchise à tous ceux qui voudraient apporter les denrées nécessaires à la vie dans les places fortes et citadelles de sa majesté. De ce fait les civils ont le droit de se loger dans la ville haute, l'activité commerciale augmente grâce au droit de franchise. Les voituriers font de Mont-Louis une halte commode pour le commerce de contrebande. Mont-Louis se peuple donc d'une population hétéroclite qui apprend le catalan par nécessité, mais garde en souvenir sa langue natale.

C'est le 26 octobre 1681 que seront remises les clefs de Mont-Louis à Mr Durban de Fortin premier gouverneur de la cité. Il aura donc fallu 10 à 12 mois de travaux effectifs pour réaliser le gros oeuvre du projet de Vauban (pendant l'hiver 1681 et 1682 et l'été 1682 ont été poursuivis les travaux d'excavation)


Mont-Louis après Vauban (de 1689 à 1774)

Voyons tout d'abord ce qui se passe sur le plan militaire. C'est en 1689 que Mont-Louis joue un rôle déterminant. En effet, le duc de Noaille s'installe à Mont-Louis et détache l'Adjudant Général Chazeron sur Prats-de-Mollo. A partir de cette date 9 campagnes ouvrent à la France les principales places fortes de Catalogne. La chute de Barcelone est la cause déterminante de la paix de Ryswick (1697).

Bien que Mr Durban remette en cause le site choisi (Il va jusqu'à demander la destruction de la citadelle au profit d'une autre reconstruite sur la plaine de Medes), la ville s'achève. Au 13 janvier 1700 la capacité de la citadelle est de 48 chambres d'officiers 176 pour les soldats pouvant contenir chacune 5 lits (880 personnes), en 24h peuvent se cuire 2400 rations de pain et se tirer 6500 pots de camp d'eau. Mr Joblot (fidèle de Vauban) propose de bâtir les logements qui manquent encore (celui du gouverneur, des aides major, des officiers et la fameuse halle prévue par Vauban). En 1718 Dugazel fait l'inventaire des armes :

Il y a 43 pièces de canons, tous de fonte, composées de :

  • De livres de balle à l'ordinaire : 4
  • De 16 à l'ordinaire : 4
  • De nouvelles inventions : 2
  • Obus : 2
  • De 12 à l'ordinaire : 5
  • De 10 à l'ordinaire : 2
  • De 8 courts : 8
  • De 6 courts : 2
  • De 4 à l'ordinaire : 6
  • De 3 à l'ordinaire : 7
  • De 2 livres de 1/2 obus : 1

Armes

  • Arquebuses à crocs : 19
  • Mousquets biscayens : 1160
  • Faux : 98
  • Mousquets biscayens à l'espanole : 50
  • Hallebardes : 72
  • Pertuisanes : 29
  • Spontons : 34
  • Piques : 11
  • Canons à biscayens : 400
  • Canons à mousquets à l'ordinaire : 601

Les puits peuvent fournir de l'eau à plus de 1500 habitants, les fours ont été portés au nombre de 6 et peuvent cuire 10000 rations de pain par jour les casernes contiennent 1500 hommes et leurs officiers et les écuries 300 chevaux. On remarquera dans les années 1720-1740 une certaine décadence sur le plan militaire. En effet la construction de Mont-Louis s'achève et à cette période la ville connaît un nouveau style de présence militaire. Les régiments effectuent un circuit à travers le Roussillon, allant de Mont-Louis à Collioure par Villefranche, Perpignan et Bellegarde. Dans cette période c'est l'hôpital qui connaît la plus grande activité, passant de 3 à 12 malades par jour. La place sert aussi de prison car le nombre de déserteurs est grand (Une somme de 200 à 300 livres par homme capturé était versée aux paysans).

En 1774 de nouvelles missions sont confiées à Mont-Louis, ce qui relance l'activité de la cité : Couvrir Villefranche, Servir de dépôt à une armée qui voudrait se rendre en Espagne, être une base d'opérations.


En ce qui concerne la vie quotidienne...

Mr Dugazel dans son inventaire nous donne aussi de précieux renseignements sur la ville et sa population en 1718. "50 maisons dont 5 seulement sont bâties solidement avec de bonnes pierres et couvertes d'ardoises, mais le reste est composé de baraques élevées pour la plupart avec des assemblages de charpentes revêtues et couvertes de planches de sapin. Il y a 231 habitants de tout âge et de tout sexe parmi lesquels 44 chefs de famille et 50 propres à porter les armes. Les habitants de cette ville sont presque tous originaires de France, quelques uns de Cerdagne et un peu du Roussillon, ils sont tous marchands, cabaretiers ou ouvriers. Il y a 3 de ces marchands dont on peut tirer un grand secours dans une occasion par les magasins de grains qu'ils tirent de la Cerdagne Espagnole et française avec laquelle ils ont un commerce considérable. Leur caractère est d'être très attaché aux intérêts de la patrie et aussi bon français que le peuple qui habite dans le cœur de la France."

Voici la liste des métiers :

Métiers Maîtres Garçons
Serruriers 2 0
Charpentiers 5 0
Maçons 5 0
Chaudronniers 2 2
Boulangers 2 0
Tailleurs 1 1
Marchands 7 4

Enfin, l'hôpital peut recevoir 100 malades.

Lors de la construction de la citadelle de nombreux baraquements en bois sont construits en dépit de règles laissées par Vauban. Mr Durban ne fait rien pour contrôler les constructions ultérieures et Joblot, ingénieur en chef du Roussillon fidèle de Vauban, se heurte à un problème d'urbanisme. En 1721 le chevalier Olive (nouveau commandant de Mont-Louis) souhaite qu'un plan de Mont-Louis soit établi pour démontrer les fautes de Durban. Joblot en profite pour soumettre au chevalier Olive le plan d'urbanisme créé par Vauban en 1679 selon lequel la construction des maisons obéit à un cahier des charges précis : La décoration des maisons égales entre elles... "Les boutiques, les portes d'entrées et les fenêtres seront bâties de pierre de taille..." Le 4 novembre 1727 le roi ordonne que "les particuliers qui voudront faire bastir des maisons dans la ville de Mont-Louis (...) seront tenus de les faire construire (...) et de prendre préalablement des alignements (...) conformément au plan général établi par Vauban."

La ville sera désormais dotée d'un ensemble de rues formant un damier et d'une église dans la partie civile, demandée par une délibération du consulat (conseil municipal de l'époque) en date du 11 avril 1732. Le mobilier de l'église est pauvre et son paiement figure au compte de l'extraordinaire des guerres de 1737 pour la somme de 6287 livres 6 sols et 9 deniers.

Après la révolution de 1789 Mont-Louis devient Mont-Libre et joue un rôle essentiel dans la guerre déclarée entre Charles IV d'Espagne et la France (du 17 avril 1793 au 18 septembre 1794) Durant cette guerre, le général Dagobert meurt à Puigcerda et il est enterré sous la place principale de Mont-Louis, au "tombeau Dagobert". Consultez le dossier sur la guerre de 1794 pour plus d'informations.


De Napoléon 1er à nos jours

La capitaine Menpde du Corps Impérial du Génie inaugure la période impériale par un bilan complet sur l'état des frontières franco-espagnole. En ce qui concerne la ville il préconise la construction d'une redoute au dessus de Bolquère et une au dessus du Villard d'Ovança. Selon lui il faut raser les étages supérieurs des bâtiments pour ne conserver que les parties voûtées à l'épreuve des bombes. Il arrête la garnison à 2000 hommes. A partir de 1808 Mont-Louis devient un vaste camp de passage pour l'armée d'Espagne. En 1812 elle rassemble les provisions de siège. En 1824 un inventaire du rôle logistique est fait : 350 000 Kg de grains de farine, 160 000 litres de liquide, 15 800 Kg de salaisons, 2 500 stères de bois de chauffage, 12 600 Kg de paille, 100 000 Kg de poudre et 44 000 litres d'eau. En 1830 le capitaine Lelas évalue la garnison nécessaire en cas de blocus à 1500 hommes et en cas de siège à 3500 ou 4000 hommes. Le magasin permet de stocker 4 mois de vivres et 6 mois de liquides.

En 1835 le capitaine Ribot commandant du génie préconise la démolition du 2e étage des casernes pour améliorer la défense et veut faire construire ailleurs une contrepartie. En 1887 les travaux envisagés commencent, un ouvrage est fermé avec abri est construit au pic de la Tausse l'armement du pic de Figuema est réalisé ainsi qu'un chemin stratégique de 5 mètres de large relie ces deux points à Mont-Louis.


Etymologie

Mont-Louis a été baptisé ainsi en l'honneur de Louis XIV, car il s'agit d'une ville créé de toute pièce par Vauban sur ordre du roi. C'est aussi simple que ça.


Héraldique

Description du blason de Mont-Louis

Expression héraldique

Parti : au premier d' azur aux trois fleurs de lys d' or, au second de gueules aux chaines d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel.

Description

Le blason est qualifié de "parti". Ce mot désigne que le blason est scindé en deux dans le sens de la hauteur. On s'attend donc à avoir la description des deux parties, en commençant par la gauche, ce qui est fait grace au "I" qui introduit sa description. Ainsi la partie gauche est dite "d'azur" (couleur bleue) avec trois fleurs de lys "d'or" (or = jaune). La seconde partie, introduite par le "en II", est de gueules (donc rouge) avec des chaines "d'or" (donc jaune) posées en "orle" (qui suit le contour général), en croix (en forme de +) et en sautoir (en forme de X). Ces chaînes sont "chargées" (elles contiennent) en "cœur" (au centre) une émeraude "au naturel" (non travaillée).

Explications

Le blason de Mont-Louis est forcément très axé sur la France puisque cette cité fut créée de toutes pièces par Vauban pour le compte du roi. Sur la partie gauche se trouve les armes du roi de France (trois lys d'argent sur fond bleu) et sur la partie gauche les armes du roi de Navarre (un chainage d'or sur fond rouge). Une couronne royale surmonte le tout.



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